Aug 13, 2008

Affiliate 2.0 Marketing: From Push to Pull (technologies).

J'ai récemment intégré dans mon SlideSpace sur le site Slide Share, un des sites de partage de documents pdf, diaporamas en powerpoint, vidéos, etc., les études 2008 de la série « Perspectives économiques » de l’OCDE.

Quelques heures plus tard, j’ai reçu un message du responsable développement de l’OCDE me demandant si je pouvais rajouter un lien vers leur site ! Les études étant publiques et libres d’accès, j’ai compris que les institutionnels ont saisi les enjeux, que l’époque des sites "vitrine" était révolue et commence à tirer avantage de l’affiliation dont l’ancêtre était appelé « rétroliens » : “Optimizing the use of affiliate marketing to increase online visibility”.

Version moderne du Tam Tam, word-to-mouth à moindre coût, ou « tribalization » comme en conviendrait l’auteur du blog Marketing 2.0, rencontré randomly de la même manière- et qui prêche de son QG de Boston pour l'émergence du 2.0 marketing. Hi François.


Web 2.0 – or social media – describes a variety of tools, platforms, and systems. We know them by names such as Facebook, My Space, Twitter, Wikipedia, blogs, YouTube, Second Life, and myriad other examples. They enable communication to become affordable for the masses by building communities, offering ways to share information and transfer knowledge, and helping streamline collaboration.

These tools also enable us to kill a lot of time. They help people dissociate from reality while enabling herd mentality. They prey on our trust and invade our privacy. They force us to look at videos of slumbering housecats.

Regardless of what the positives and negatives may be, we either get involved in utilising Web 2.0 as a powerful instrument to advance sustainability via the business and society relationship, or we don’t. It is up to us to help make Web 2.0 into something meaningful.



J’avais déjà remarqué quelques changements parmi les institutions financières comme la World Bank qui a commencé l’utilisation de widgets interactifs de manière sobre mais intuitive, des tags pour attirer l’attention des lecteurs sur les sujets les plus lus, des blogs des économistes et même un blog spécial JO, Beijing 2008, qui traite principalement de... sujets économiques, en l'insérant dans la rubrique « East Asia & Pacific on the Rise », avec l’accroche « Making development work for all ». Même une agence publicitaire n'aurait pas fait mieux!

Ou encore le World Economic Forum qui a inséré un blog dans son site principal et qui propose une série de vidéos des conférences du WEF sur Flickr, autre site de stockage et partage de photos.

Have your say! comme dirait la BBC. Le lien de causalité s'arrête là.

J’ai donc décidé de commencer aujourd’hui cette rubrique « le monde qui change » pour partager avec vous quelques constatations, tips, expériences personnelles de cette révolution « open » que l’on est en train de vivre. Open social, open world, open media… je rajouterais: open your mind, get ahead of the curve, be far-sighted.

Bien sûr, les résistances au changement subsistent ici ou là et nous rappelle combien des années de conditionnement peuvent entraver l’évolution naturelle du monde. La quadrature du cercle.

Ce propos n’a rien à voir avec les récentes tentatives du parlement européen de légiférer sur les blogs de peur qu’ils ne deviennent « un instrument puissant de…lobbysme ». Et oui, d’après le rapport de Marianne Mikko, la députée estonienne «les blogueurs ne sont pas une menace, mais ils sont en position de polluer considérablement le cyberespace ». Elle propose donc comme solution, une labellisation « volontaire » des blogs pour authentifier leur qualité et leurs auteurs et encadrer ainsi les responsabilités. Il est vrai que le mot pollution est en vogue. Big Brother aussi!

Décryptage : pour éviter que les « groupes d'intérêts financiers, commerciaux ou professionnels », les lobbys appelons les par leur nom, n’utilisent les blogs à mauvais escient et trahissent ainsi la confiance des lecteurs qui jugent ces médias « sincères », on faire certifier les millions de blogs par qui ?… des lobbys.


xxxBizarrement, cette réaction intervient à l'heure où la communication de l'Union Européenne est remise en cause et où elle est de plus en plus préoccupée par sa popularité auprès des citoyens. Lire à ce sujet : Communiquer avec les consommateurs : vers une UE plus populaire.

En novembre 2006, la DG Communication de la Commission a organisé un atelier spécial, intitulé "Impliquer les citoyens" dans le cadre de son "Livre blanc" sur une politique de communication européenne. Des citoyens bloggers ont aussi contribué à la conférence de Bergame (Italie) en expliquant la manière dont ils utilisent ce nouveau média pour informer et faire des commentaires sur l'Union européenne.

D'ailleurs certains commissaires européens ont vite perçu les blogs comme un moyen de renouer des liens avec les citoyens, notamment à la suite du rejet du projet de Constitution européenne. Suivant l'exemple innovateur de la vice-présidente de la Commission, Margot Wallström, d’autres commissaires se sont convertis comme Marianne Fischer (DG Agriculture), Janez Potocnik (DG Science et Recherche), Vladimir Spidla (DG Emploi), Stavros Dimas (DG Environnement) et Andris Piebalgs (DG Energie) ont décidé de lancer leurs blogs pour être plus accessible et communiquer plus librement avec les citoyens.

D’ailleurs sur le site de la Commission européenne, on peut trouver la rubrique "Les commissaires européens se livrent sur leurs blogs " qui a été rajouté dans la section « EU explained » ou comment expliquer le fonctionnement de l’Union Européenne à travers les blogs de ses représentants. Edifiant, non ?

La Commission est allée plus loin en lançant un nouveau site qui permet aux internautes de dialoguer en ligne avec les commissaires européens.

Liste des blogs des commissaires européens et des représentants de la Commission Européenne, ou le blog du député européen Alex Stubb.

Certains citoyens ont également lancé des blogs portant sur l'UE ainsi que des journalistes professionnels et médias afin de commenter les affaires européennes FT Brussels blog, BBC Europe Diary de Mark Mardell, ou encore Coulisses de Bruxelles du journaliste Jean Quatremer de Libération.

Au final, les plus progressistes ont compris le potentiel des blogs pour instaurer un contact direct avec les lecteurs, qu'ils soient citoyens, électeurs, clients ou entreprises et les impliquer dans une sorte de "démocratie participative" en encourageant la critique ouverte et les suggestions. Certaines entreprises disposent d'employés ou de consultants externes chargés uniquement de gérer les blogs, poster les informations utiles, répondre aux lecteurs... En contrepartie, cette ouverture permet de mieux cerner les lecteurs, d'identifier leurs besoins, de réagir ou inter-agir en cas de problèmes, de les fidéliser une communication plus ciblée et toucher à travers le bouche à oreille une audience encore plus large.

Quelques liens intéressants :
Adieu la Liberté
Europe: media freedom in retreat
Le rôle des think tanks dans l'élaboration des politiques européennes.
Think-Tanks et Lobbies, des organes d'influence.
Transparency unthinkable? Financial secrecy common among EU think tanks
Le Registre "officiel" des Représentants d'intérêts de l'UE.

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